Biographie
Diane est née en 1993 et Jérémie en 1988
Le duo vit et travaille à Lille
Diane est diplômée en 2017 à l’Ecole Supérieure d’Art de Paris et Jérémie en 2012 à Penninghen
Une première résidence au sein de la Fondation Montresso en 2019 a permis au duo d’affirmer le positionnement d’un travail plastique qui se développe à travers des expositions en France (Montpellier, Saint-Etienne, Nantes, Lille, Paris.) et des commandes artistiques. Ce travail est récompensé par l’obtention d’une bourse d’aide à la création de la DRAC en 2020 et se manifeste à travers la collaboration avec différentes institutions (Frac Picardie, Lille 3000, MUba, etc…).
À travers le papier découpé et une palette chromatique réduite, ce duo traite le plan et la couleur comme éléments narratifs principaux.
Dans le lieu d’exposition ou l’espace public, les compositions colorées se déplient et se déploient pour aborder la relation complexe entre abstraction et narration.
L’ensemble met en jeu l’assemblage, la libre association d’idées et l’écriture collective pour explorer toujours plus le caractère narratif et poétique des images.

À propos de l’œuvre
Tête au carré, est une peinture modulaire. L’œuvre reprend les codes classiques du tableau avec 40 fragments de bois peints – des plus figuratifs aux plus abstraits – à assembler par le public. Le jeu repose sur la libre association d’idées, le hasard et la composition aléatoire d’images. Il s’agit d’art participatif qui interroge la manipulation des œuvres par le public au sein de l’espace muséal et l’omniprésence de l’interactivité, partout et à tout prix.
Papiers découpés
Cette série de collages petits formats réalisée entre 2020 et 2022, rassemblés sous le titre Discothèque, joue sur la contrainte géométrique et la continuité d’une œuvre à une autre. Un terrain de jeu et d’expérimentation qui sera exposé pour la première fois lors de l’exposition Electrons Libres et qui n’est pas sans rappeler les papiers découpés d’Henri Matisse. Leur histoire personnelle les a amené à découvrir l’art moderne au travers de séjours sur la côte d’Azur : Miró, Calder et Matisse à Vence, Picasso à Antibes, Léger à Biot. Un héritage qui reste en discussion permanente dans leurs réflexions plastiques entre figuration et abstraction.
Tête au carré © Diane Marissal et Jérémie Leblanc-Barbedienne, les canailles, 2020
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